Crise de la quarantaine? Nahhh. Le Cochon Dingue du Petit-Champlain a fermé ses portes pendant trois semaines au mois d’avril pour s’offrir une cure de rajeunissement bien méritée, juste à temps pour souligner son 40e anniversaire en 2019. Au menu: un demi-million de dollars d’améliorations dirigées à 100% vers le plaisir des invités!

En 39 années d’existence, plusieurs vagues de travaux avaient permis de rénover, d’agrandir et de réaménager l’espace du boulevard Champlain, souvent pour optimiser les opérations en cuisine. Selon Alexandre Paradis, directeur des opérations, les dernières améliorations en salle à manger remontaient à 1998: «On était rendus à lui donner un peu d’amour!»

TOUT NOUVEAU, TOUT BEAU

Si les divisions du restaurant demeurent les mêmes, tout le reste a été rénové de pied en cap sous la supervision du designer d’intérieur Christopher Storrar de la firme LEMAYMICHAUD. Nouveau plancher en damier noir et blanc style bistro, nettoyage en profondeur des murs de pierre, augmentation marquée du nombre de banquettes (avouez, ça, on aime!), mise en lumière de la façade, installation d’arches pour mieux délimiter l’espace-terrasse: aucun effort n’a été épargné pour revamper les lieux de naissance du tout premier Cochon Dingue.

UN PETIT VENT MARIN

À l’instar des autres Cochon Dingue, le restaurant du Petit-Champlain revêt une identité propre, imaginée par Jacques Gauthier, fondateur de Restos Plaisirs. En clin d’œil à son emplacement portuaire et à l’importance du fleuve Saint-Laurent pour le secteur, une pimpante thématique maritime donne vie à l’espace.

«Les volets extérieurs sont peints bleu, blanc, rouge, à l’intérieur, on retrouve des cordages et aussi une réplique du Queen Mary II qu’on a fait venir de France», s’enthousiasme Alexandre.

Ultime touche ludique, des sculptures de cochons grandeur «quasi» nature accueillent les invités aux deux portes d’entrée. «On parie que tous les enfants voudront se faire prendre en photo avec eux!» ❤️